Un village-citadelle flottant sur un paysage qui suscite la musique de l'âme. Et qui pousse au bonheur, surtout au printemps lorsque la flambée verte illumine les collines et colore ces vergers dont les poires firent autrefois la gloire de la contrée.
Là, tout en haut d'une butte de safre, le souvenir d'une forteresse pleure sa majesté perdue.
(Pages 108 à 124 consacrées à Mane)
http://wp.me/p5DYAB-1lJ
Pour être propriétaire d'un domaine, il faut en hériter, l'acheter, ou en parler. J'en parle.
Attention cependant ,les paradis se méritent ,et celui_ci, pour se livrer,vous demandera un peu de curiosité - lever la tête,regarder autour de soi ,humer les parfums des vents et même quelques efforts .
Le boulevard des tilleuls
Il faut une certaine patience pour repérer les deux ou trois derniers tilleuls parmi les platanes, qui eux-même ont du mérite d'avoir survécu : durant la dernière guerre, lorsque les Italiens occupèrent la Provence, leurs chevaux pelèrent complètement l'écorce basse des arbres.
Le froid non plus n’est pas absent, mais se dissimule souvent à travers une série de journées chaudes pour mieux harceler un printemps trop tôt venu ou un automne qui s’attarde tranquillement, et donc mieux frapper les cultures.
Pour qui désire suivre la trace de Giono, ce livre, ce guide est un précieux auxiliaire pour préparer la ballade et repérer les lieux que l'oeil vif et souvent malicieux de Patrick Ollivier-Elliott à trouvé digne d'intérêt.
Le lecteur de "La folie de Forcalquier" de Pierre Magnan pourra également s'en servir pour comprendre avec les yeux intérieurs cette histoire aux multiples rebondissement qui se termine de l'autre côté des montagnes dans le châteaux de Montbrun les Bains (pour lequel il faudra alors ouvrir le "carnet d'un voyageur attentif" consacré aux "Baronnies" .
Giono naquit à Manosque. Il y fut tour à tour enfant, grouillot dans une banque, jeune banquier écrivain, puis - encore jeune - écrivain mondialement reconnu.