Osons dire d’ailleurs que, dans l’ordre psychologique comme dans l’ordre physiologique, la maladie est aussi logique, aussi nécessaire, partant aussi naturelle que la santé. Elle s’en distingue parce qu’elle aboutit à la douleur et au déséquilibre aussi fatalement que la santé à l’harmonie et à la joie. Mais osons dire encore, pour ne pas faire du bien-être l’épreuve suprême des choses de l’âme, qu’il y a parfois plus d’idéalisme dans cette douleur que dans cette joie.