Ce jour-là, je ne l’oublierai jamais. C’était à la fin de septembre. On avait encore l’impression du plein été, avec sa grande lumière, ses cigales qui frappaient des cymbales dans les oliviers. Au début de l’après-midi, nous étions partis, Kafi et moi, grappiller dans les vignes les raisins oubliés par les ciseaux des vendangeurs.