AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Cielvariable


Il était neuf heures du soir. Le soleil, dissimulé derrière les nuages, donnait une impression de crépuscule sans fin. Rassemblés dans la cabine de pilotage, les Compagnons scrutaient l'horizon à l'avant, espérant apercevoir la coque sombre du Roedberg. Mais seule, la mer immense s'étendait à l'infini.
« Allez vous coucher, dit le vieux Peder Holthe. Inutile d'attendre la nuit. Vous savez bien qu'elle ne viendra pas! » plaisanta-t-il.
Ils obéirent sans protester. La cabine était confortable, avec ses huit couchettes et, pour cuisiner, son réchaud à gaz que Bistèque aurait su apprécier. Il y avait même une sorte de réduit-toilette, ce qui n'existait pas à bord de tous les morutiers. Les trois camarades, assis sur le bat-flanc, discutèrent un moment avant de se coucher. Ils se demandaient si Harald n'avait pas une idée en tête au sujet de Knut et des deux hommes, mais son air taciturne n'encourageait guère la conversation.
Il était une heure du matin quand, abandonnant son gouvernail, Harald dégringola dans la cambuse où son beau-père était venu prendre un peu de repos. Le vieil homme se leva aussitôt :
« Que se passe-t-il? demanda le Tondu que le bruit avait réveillé le premier.
- Montez, vous verrez! »
Ils grimpèrent dans la cabine de pilotage; l'horizon semblait toujours vide.
« Regardez plutôt le radar », suggéra le vieil homme.
Tidou se pencha sur le cadran rond balayé par une longue aiguille, qui le faisait ressembler à une horloge prise de folie.
« Que vois-tu? demanda Peder.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}