Pie XI n’aime pas Mussolini et il ne lui fait pas confiance. Il voit clair dans toute cette mascarade de la piété, dans cette façon de jouer à l’enfant fidèle de l’Église. En privé, il traite souvent le dictateur de « fils du Diable ». Mais il cède pourtant à la troisième tentation, la plus terrible. Il doit céder à la volonté du Duce et bénir l’État fasciste pour le bien du monde et de toutes ses richesses. Le Christ pourrait rejeter une offre pareille mais pas lui, son vicaire. Refuser, ce serait aller à la ruine.