Per Gunnar Evander

Alors que Hadar Forberg s’investit dans l’écriture d’une grande œuvre, il trouve un jour de l’automne 1968, un jeune garçon dans sa cave. Puis deux. C’est à travers le décryptage des journaux retrouvés de l’écrivain que le narrateur va essayer de comprendre ce qui s’est passé.



J’ai mis un peu de temps pour rentrer dans l’histoire. Mais j’ai bien aimé découvrir la vie de cet Hadar Forsberg. Je n’arrivais pas à savoir si l’histoire était réaliste ou fantastique. Le narrateur s’appuie sur des supposés cahiers du poète pour nous le présenter et qu’on puisse se faire une idée précise sur le personnage Forsberg. Ce roman est prenant, un suspens assez particulier avec la pensée sous-jacente que chacun a conscience de ses actes passés.

Récit fantastique. Un écrivain voit le rejoindre, l'un après l'autre, les bâtards qu'il a semés sur sa route et dont il ignorait jusqu'à l'existence. Les "intrus" finissent par causer sa perte.

Le livre est également une biographie fictive d'un écrivain, Hadar Jorsberg, personnage fascinant par sa versabilité, ses côtés infantiles, sa veulerie, son absence totale de sens moral dans une société qui semble n'en avoir aucun. Un climat délibitant.