Les paras nous montrèrent les trous, qui faisaient penser à des terriers souterrains, où se dissimulaient les viet-minh. On aurait à la rigueur pu y faire entrer un européen de treize ans. « Quand nous ratissons les villages, m’expliquèrent les soldats, ils tirent une motte de gazon ou des buissons sur leur tête et nous pouvons passer et repasser à côté d’eux sans les voir ». […] On avait mit la main, par le plus grand des hasards, sur un commissaire politique du régiment. Il fut découvert dans son terrier parce qu’un détecteur de mines réagit à son bracelet-montre. (p.62)
Les sud coréens, au Vietnam, étaient craints comme les Huns, dont on disait d’ailleurs qu’ils étaient les descendants éloignés. Ils exécutaient leurs prisonniers à main nue, avec des coups de karaté. Dans leur secteur, le Viet-cong ne se hasardait guère à sortir de ses cachettes. (p.131)