AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


Carr serre les dents. Avec Declan, ce n’était jamais le bordel comme ça. Avec Deke, une fois qu’ils étaient dans les murs, c’était le boulot avant tout. Pas de bavardages inutiles, juste cette voix à l’accent irlandais qui donnait les instructions et les réponses concises, murmurées, de chacun d’eux. Carr sait que Mike et Bobby font ça pour l’emmerder, ils cherchent la bagarre, mais il ne leur fera pas ce plaisir. Il inspire et s’apprête à intervenir quand Valerie interrompt le ricanement de Bobby :
– Hé, les filles ! Vous voulez bien la fermer, le temps que cette voiture de patrouille passe ? chuchote-t-elle.
Mike et Bobby se taisent aussitôt et Carr sent un bloc de glace dans son estomac. Il éteint son stylo-lampe. La voix de Valerie est un murmure monocorde :
– Elle est au milieu de la rue… deux maisons maintenant… Merde, elle ralentit. Putain, vous avez oublié une alarme de secours ? Le flic s’est arrêté juste devant.
Sa voix faiblit et un bruissement d’étoffe résonne dans l’oreille de Carr. Il imagine Valerie se couchant derrière le volant.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}