Citation de Siabelle
Nouvelle : Stephen King : L'oiseau de Nuit
Il se vit en train de pivoter sur lui-même, de voir l'Oiseau de Nuit, une créature qui ressemblait plus à une chauve-souris qu'à un homme, une Chose grotesque maculée de sang et de poils déchirés; se vit en train de prendre photo sur photo pendant que l'embobinage bourdonnait... mais il n'y avait rien sur le film.
Rien du tout.
Parce qu'on ne pouvait pas non plus les prendre en photo.
- Vous êtes réel, dit-il d'une voix rauque, sans jamais bouger, les mains toujours agrippées au bord du lavabo, les paumes à présent suintantes de sang...
- Vous aussi, croassa la voix sans âge, et Dees sentait à présent le souffle de l'Oiseau de Nuit qui faisait se hérisser les poils sur sa nuque, sentit l'odeur de crypte qu'était le souffle de l'Oiseau de Nuit. .
Il se vit en train de pivoter sur lui-même, de voir l'Oiseau de Nuit, une créature qui ressemblait plus à une chauve-souris qu'à un homme, une Chose grotesque maculée de sang et de poils déchirés; se vit en train de prendre photo sur photo pendant que l'embobinage bourdonnait... mais il n'y avait rien sur le film.
Rien du tout.
Parce qu'on ne pouvait pas non plus les prendre en photo.
- Vous êtes réel, dit-il d'une voix rauque, sans jamais bouger, les mains toujours agrippées au bord du lavabo, les paumes à présent suintantes de sang...
- Vous aussi, croassa la voix sans âge, et Dees sentait à présent le souffle de l'Oiseau de Nuit qui faisait se hérisser les poils sur sa nuque, sentit l'odeur de crypte qu'était le souffle de l'Oiseau de Nuit. .
