Il n'aimait pas vraiment le cinéma, sauf à titre de diversion, de passe-temps. La moralité des lois d'antan, qui récompensait la vertu et punissait les méchants, lui paraissait si éloignée de la vie réelle qu'elle risquait même de corrompre cette mystérieuse famille dont le cinéma espérait flatter les goûts en lui montrant un univers béat, loin des sordides réalités qui nous entourent tous. Cet heureux optimisme semblait à Hilary presque indécent.