Cette technique avait été employée pour la première fois par les Nord-Coréens sur les prisonniers de guerre américains : on recevait un bout de papier et un stylo, et la consigne d'écrire n'importe quoi à son propre sujet, ce dont on se sentait l'envie, sans que les geôliers fassent la moindre suggestion. Les révélations que les prisonniers faisaient sur eux-mêmes étaient stupéfiantes, et surpassaient de beaucoup ce qu'ils auraient confessé sous influence. Quand l'heure d'informer venait, l'homme était son propre ennemi, son propre mouchard suprême.