Vers midi, on apprit sur la place que le complice de Gero, l'homme ayant causé la mort du messager strasbourgeois, allait être pendu. Le crieur public avait déjà répandu, de rue en rue, la nouvelle qui suscitait un grand intérêt dans la population.
La dernière exécution remontant à six semaines , les citoyens avides de sensations s'impatientaient déjà. Ils n'étaient pourtant pas plus assoiffés de sang que d'autres, mais dans des temps comme celui-ci, le passage de vie à trépas d'un homme était un divertissement agréable et un spectacle méritant le détour.