AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Jersey77


L'armée allemande n'avait jamais cessé d'utiliser des chevaux, à l'appui de l'artillerie, sur le front russe pour suppléer la mécanique défaillante, à l'aide des colonnes de ravitaillement embourbées... Mobiles et résistants, les chevaux étaient souvent plus fiables que la mécanique. Malgré l'épuisement des marches accomplies depuis l'été, les chevaux continuaient de rendre de nombreux services. Les bêtes destinées à la cavalerie montée pouvaient, au trot, atteindre seize kilomètres à l'heure, les chevaux de trait treize kilomètres à l'heure. Le froid ne les prit pas par surprise. Alors que les hommes, tant bien que mal, fourraient leurs mauvais uniformes, la toison des bêtes avait d'elle-même épaissi, presque comme une fourrure, à notre grand étonnement. Quand le foin et l'avoine vinrent à manquer dans l'immense désert de neige, les chevaux réagirent en arrachant, ici ou là, les branches les plus tendres des sapins. Ils grignotaient même la bordure des toits de chaume des isbas quand ils parvenaient à l'atteindre. On leur donnait nos restes, ce qui en fit presque des omnivores. Ils prirent enfin l'habitude de sucer les stalactites de glace pour s'hydrater. Leur adaptabilité était exceptionnelle.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}