L'enfer existe, je l'ai senti dans mon corps. Mais mes proches, eux, l'ont vécu dans leur cœur. Cette seconde si pesante ne les a pas épargnés. Ils n'étaient pas plus préparés que moi. Comment peut-on "vivre" cela ?
Leur réaction est unanime : "On ne peut pas réfléchir."
Seule question, lancinante : "Va-t-il survivre ? Et, si oui, combien de temps ?"
(...) Les médecins ne leur diront rien cette première nuit. Ils réservent encore leur pronostic ... Tous, ils passeront la nuit à attendre, la peur au ventre, qu'on vienne leur annoncer que tout est fini. (...)
Là encore, l'être humain a en lui des ressources inimaginables.
Aucun ne flanchera. Tous resteront fidèles au poste.