Entouré de ses deux adjoints, Raymond Dubri progressait à marche forcée sur la colline de galets. Il trébuchait, dérapait, se tordait les chevilles, mais sprintait avec son dynamisme habituel. Dubri était toujours pressé, courait dans les couloirs de la mairie, avalait les marches quatre à quatre, et ne savait discuter qu'en s'élançant d'un point vers un autre, comme dans les séries américaines à la télé.