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Critiques de Philippe M. Servais (2)
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Qu'est-ce que l'homéopathie uniciste ?

Après avoir lu « Homéo Portraits » du Dr Philippe Servais, je viens de terminer son ouvrage suivant « Qu'est-ce que l'homéopathie uniciste?», toujours aussi intéressant à une époque où l'homéopathie est sérieusement remise en question (déremboursement entre autres, sur lequel il y aurait long à dire). Les questions qui sont posées sont essentielles car malheureusement, une consultation en homéopathie durant déjà longtemps, le praticien ne peut pas tout expliquer en détail ; vous trouverez donc les réponses à certaines de vos questions dans ce livre.

Une petite mise au point s'impose d'emblée ; les termes que l'on utilise sont souvent flous : qu'est-ce que la maladie ? la santé ? la médecine ? A chacun d'y réfléchir avant d'ouvrir ce livre.

Dans une première partie, ce médecin explique comment est née l'homéopathie et quels en sont les deux grands principes de base.

La loi de similitude fut la première découverte d'Hahnemann, le « père » de l'homéopathie : le remède qui traite la maladie est celui qui donnerait cette maladie à un sujet sain. C'est, me semble-t-il, le principe du vaccin, traiter le mal par le mal, en quelque sorte.

Sa seconde découverte fut le principe de dilution : plus un produit est dilué, plus il est efficace. Et plus l'effet toxique est annulé.

Je ne vous apprendrai rien en disant qu'homéopathie et allopathie sont opposées : si, comme dit plus haut, l'homéopathie cherche à soigner par la similitude, l'allopathie le fait par le moyen contraire. Vous aurez d'ailleurs sans doute remarqué que les médicaments allopathiques sont généralement des anti-quelque chose : anti-douleur, antitussif, anti-inflammatoire, antipyrétique ….car il s'agit de traiter la maladie et non le malade dans sa globalité. Donc le médecin classique s'attaque aux manifestations de la maladie, pas à sa cause, le symptôme étant considéré comme un ennemi, plus que comme langage du corps, même si les choses commencent à évoluer, peut-être devant les échecs répétés. Il n'y a donc pas d'individualisation du traitement allopathique alors que le bon homéopathe cherche ce qui est propre au patient. le Dr Servais est d'ailleurs opposé à la vague de manuels vendus dans le commerce qui prônent l'auto-médication et suggèrent des remèdes applicables à des maladies et non à des malades.

J'ai rencontré l'auteur en consultation, après avoir lu Homéo Portraits car sa démarche m'intéressait et parce que j'en avais assez de m'entendre dire que c'était dans ma tête ; son écoute attentive est ce qui m'a d'abord plu, puis la justesse, m'a-t-il semblé, de son analyse et du traitement proposé, qui semble fonctionner, m'ouvrant ainsi un avenir plus serein.

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Homéo portraits

Une galerie de 40 portraits « homéopathiques », relativement courants, par le Dr Philippe Servais, médecin généraliste pratiquant l’homéopathie uniciste, c’est-à-dire qui administre une seule substance car, selon lui, elle correspond à un profil humain. En conséquence, il nous présente 40 remèdes homéopathiques, certains très connus, d’autres beaucoup moins, et en dresse le « portrait » car chaque remède devient comme un vrai personnage.

L’homéopathie est un traitement de type holistique, à savoir qu’elle traite l’individu dans sa totalité, physique et psychisme confondus, voire même les évènements et les orientations de la vie du patient. Le remède, une fois trouvé, est un remède de vie et de réharmonisation du patient.

Pour trouver le bon, l’homéopathe recherche chez son patient ce qui est rare, bizarre et particulier et non les symptômes communs ; mais en même temps, il s’agit de trouver la similitude entre le remède et le patient, c’est le principe de base.

Les consultations du Dr Servais me font penser à une enquête policière dans laquelle les détails sont importants, même s’ils semblent anodins au profane. Et ce sont souvent ces détails qui mettent « l’enquêteur » sur la voie du remède approprié au patient.

En fait, il ne traite pas la maladie en soi, mais l’individu, en trouvant son remède constitutionnel qui va le mettre en situation d’auto-guérison.

J’ai trouvé ce livre très intéressant et abordable sur le plan médical. J’avoue que je suis plutôt intéressée par ce que l’on nomme « médecines parallèles ou alternatives » pour deux raisons : l’approche holistique d’une part l’écoute du patient d’autre part, cette dernière faisant à mon sens partie intégrante du traitement.

Ce livre m’a été offert parce que j’envisage depuis quelques mois de consulter un médecin homéopathe uniciste car 2018 en particulier a été pour moi le théâtre d’une succession de symptômes physiques alors que tous les examens subis n’ont rien révélé d’anormal. Je suis parvenue à la conclusion que mon corps me disait quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Et j’en ai assez de m’entendre dire que c’est le stress, que je suis émotive, car même si c’est le cas, cela ne résout pas mon problème.

C’est avec plaisir que je lirai vos critiques si ce livre vous tente.

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