Restent les inventions ou transmissions beaucoup moins contestables dont les Arabes firent effectivement profiter le monde d’alors et que recense Juan Vernet dans un livre qui fait autorité par son érudition et son objectivité. Il recense leurs brillants développements dans les sciences mathématiques, l’algèbre notamment, l’astronomie, la médecine, la pharmacologie, la nautique etc. domaines dont il est difficile de leur contester la maîtrise. Sans oublier la littérature, la poésie surtout, dont ils furent noblement férus, tous talents incontestables dont l’humanité leur est redevable, mais qui n’infirme pas non plus le despotisme dont ils firent aussi preuve en Espagne et ailleurs au nom d’une conception du monde purement théocratique.