Dans les pays côtiers le printemps arrive de la mer.
Cette année-là, Ario et Berto le sentirent venir à une odeur marine pénétrante et légère, qui se répandait, avec l'air de mars tantôt tiède et tantôt cru, dans toute la madrague : c'était comme une odeur d'algues et d'écumes, une odeur de mer jeune, qui vous étourdissait vite.