Premier volet
extrait 1
(…)
Dans cette image déchirée de mon enfance, au-dedans de moi,
je ne savais pas ce soir-là, je devine à peine aujourd’hui, quelle
force avait pris racine et me nourrissait. Le ciel où nous nous
heurtions enfants, les collines traversées, août furieux, les pluies
de septembre, les perpétuelles vendanges, cela forme une aire à
fouler, à parcourir jusqu’au vertige ; une aire d’envol : tout ce
qui reste pour s’évader du labyrinthe. (…)