Cela faisait bien longtemps qu’il n’y avait plus de place chez nous pour les sentiments. Nous partagions l’espace, les factures, les emmerdes en tout genre, les poignées d’euros glanés au hasard des boulots précaires, les désirs mécaniques, mais chacun de nous rentrait en lui ses rêves, ses caresses et ses envies d’abandon.