"Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, / Qu’une femme étudie et sache tant de choses", voilà en deux vers mémorables dans la langue de Molière un préjugé qui nous colle au cerveau. Une femme savante inspire la méfiance, la dérision et d’autres pensées peu amènes. Une femme savante n’est jamais vraiment à sa place, où qu’elle se trouve, elle demeure en porte-à-faux.