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Citation de mh17


mh17
15 février 2023
Poé­sie sen­sée de Vic­tor Hugo tra­duite

en vers lou­fo­ques par C.COR­NET




Mon père, cet anchois au sou­rire anda­lou,
Suivi d’un nénu­phar qu’il aimait entre tous
Pour son faux col vert-neige fait en pierre de taille,
Par­cou­rait en nageant la foire à la fer­raille,
Où se tenaient, pen­sifs, des melons accrou­pis…
Sou­dain, son gros orteil crut per­ce­voir des cris…
C’était un héris­son vol­ti­geant sur la route,
Qui brû­lait son chan­dail pour mieux cas­ser la croûte,
En criant : « un chou-fleur pour cirer mes sou­liers !!!
Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds !!!… »
Mon père, ému, ten­dit au nénu­phar fidèle
L’obé­lis­que à vapeur où trem­pait sa bre­telle
Et dit : « mou­che la jambe à cet oiseau blessé,
Et brûle-lui l’œil droit avec un fer glacé. »
À ce moment pré­cis, sur­gis­sait du « rat-mort »,
En mar­chant sur les mains, un boa cons­tric­tor
Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.
Le coup passa si près qu’un hareng se noya,
Et qu’un élé­phant blanc tomba dans la sou­pière.
« Hur­rah ! », cria mon père, se mor­dant la pau­pière.
(Après la bataille)
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