Oddbjörn et ses huit ans restèrent ainsi trois jours délaissés dans la longue maison vidée de ses meubles et de ses animaux. Le quatrième, Hjalti l'Indulgent, nouveau jarl de la région, accepta de le prendre comme domestique – c'était bien le maximum qu'on pût lui offrir. Car dites-moi : comment accorder la moindre confiance, le moindre respect au rejeton d'une pareille mésalliance ? Quand l'arbre est pourri, le fruit n'est pas bon, voilà comment raisonnaient les sages habitants de Ringisak.