La réalité et la fiction ne sont pas très éloignées. Il m’arrive de ne plus savoir qui est qui, ou quoi est quoi! Ce n’est pas de l’Alzheimer, c’est l’imaginaire! Je vis un rêve. Je ne suis pas moi-même. Je change de personnage à chaque moment. Un jour, je suis un Bon, le lendemain, un Mauvais. Le surlendemain, un simple faire-valoir. Ça fait partie du jeu. Comme un comédien qui incarnerait Hamlet en juin et Ti-Coq en décembre. La seule façon de convaincre, c’est d’y croire.