AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Woland


[...] ... - "Approchez, messieurs," dit le légiste. "N'ayez pas honte ... Venez, que je vous montre quelque chose."

Les trois hommes contournèrent le photographe et le préposé aux empreintes qui saupoudrait la lettre de quelque substance magique. Le légiste s'écarta, désigna du doigt le visage du mort.

- "Il a été bombardé avec des ampoules d'acide cyanhydrique," dit-il. "Regardez ça ! Son front est égratigné. Quelques gouttes de sang ont séché parmi les rides. Et, dans ses moustaches, il reste d'imperceptibles éclats de verre. Et voyez sa main ... Celle qui pend dans le vide ... Il l'a ouverte trop tard ... Il a dû essayer d'attraper une ampoule au vol ... Ces saloperies, ça fait exprès des éclats pointus comme des dards ... Par ces piqûres, le poison s'est immédiatement mélangé au sang et la mort a du être instantanée.

- Mais comment savez-vous ?" demanda le substitut. "Qu'il s'agit bien d'acide cyanhydrique ?

- L'odeur ...

- Je sens seulement un léger parfum d'amande amère ...

- C'est ça ! Un léger parfum, comme vous dites ! Celui qui a senti ça une fois dans sa vie ne peut plus manger de frangipane !

- Combien d'ampoules, d'après vous, ont été utilisées ici ?" demanda Laviolette.

Le légiste désigna deux taches jaunâtres sur l'émail de la baignoire. Il montra ensuite le front et la main de la victime.

- "Plus deux impacts ici ... Je vous vois venir," soupira-t-il ... "Vous voudriez bien savoir combien il en reste encore ..." [...]
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}