C’était un brave type. Un Portugais. Il a vraisemblablement eu pitié de moi car il m’a offert un demi-saucisson, un bout de pain et un reste de Coca-Cola au fond d’une bouteille. Cette nuit-là, j’ai pleuré pour la première fois depuis des années et des années. Je n’avais plus d’amis depuis longtemps, aucune porte où aller frapper, et j’ai compris la petite phrase de Paul Gauguin : « Paris est un désert pour l’homme pauvre. »