1. L’AMOUR DU RHONE
[Désir de fleuve
pour mont
vu de train]
extrait 3
LONGTEMPS ILS SE découvrent
peau liquide se cherchent
se réclament peau dure
s’embarrassent
varient de positions
sous l’œil gras du soleil
du ciel gris et s’embrassent, embrassent
l’oubli de tout
ce qui les mène – où ça ?
le néon intérieur ne réfléchit plus sur ma vitre
que l’arc-en-ciel
d’une interrogation.
p.15