Depuis mars 1945, ils avaient commencé d’affluer. Le jeudi 8, quatre-vingt-dix hommes étaient arrivés en train. Libérés d’un camp en Allemagne.
Dès lors, les prisonniers, hommes et femmes, arrivaient en masse tous les jours. Surtout à partir du dimanche 11. Maurice conservait dans son portefeuille une petite photographie d’Antoine en noir et blanc, format carré.