Pierre-nicolas Marqués

Je n'aime pas particulièrement le vélo et encore moins qu'on me le raconte. Je n'ai que peu regardé le tour de France. Et pourtant, j'ai aimé qu'on me le conte.



Je me suis revue à 7 ou 8 ans, dans un village près de St Jean Pied de Port, chez mes grands parents. Le tour passait pour la première fois près de la maison. Je ne connaissais aucun coureur, je n'étais là que pour les cadeaux qu'ils jetaient depuis les voitures. Je n'ai pas plus de détails sur ce souvenir.



Au fil des pages, je me suis retrouvée sur un vélo aux côtés de Pierre-Nicolas. Ou peut-être que je me suis reconnue plus que je ne le pensais dans ses mots. J'ai découvert un homme généreux, sincère, sensible, déterminé. J'ai plongé dans l'intimité qu'il nous a proposée. On lit les blessures d'un homme amoureux qui a eu le besoin de fuir, la rage qui l'anime, et les amitiés qui l'entourent.



Je crois que c'est ce que j'ai le plus aimé, cette sensation d'une balade avec un ami. Un peu présomptueux quand on connait mes compétences en cyclisme, mais après tout, dans la littérature, tout est possible.