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Citation de Nadou38


Adhils entretenait une troupe considérable dont douze berserkers constituaient le fer de lance.
On les appelait ainsi parce qu'ils se battaient sans armure, vêtus de leur seule chemise. Immenses, robustes, ils étaient plutôt vilains à regarder : échevelés, malpropres, bourrus, brutaux. Au combat, la folie les prenait, ils hurlaient, écumaient, leur visage enflait et s'empourprait, ils mordaient leur bouclier et se ruaient à l'assaut tels des aurochs furieux. Leur force était telle, alors, qu'aucun homme ordinaire ne pouvait leur résister. On disait aussi que le fer ne pouvait pas mordre leur chair. Et en vérité, leurs blessures, à part les plus profondes, saignaient peu et se refermaient presque aussitôt. Une fois leur rage éteinte, ils restaient faibles et tremblants. Mais, à cet instant, ceux qui avaient essayé de les combattre étaient morts ou en déroute.
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