Pour la première fois, je me rendis compte de l'étrange vision que présentait la population médicalement standardisée du Japon. Il n'y avait pas plus de différences entre l'homme et la femme assis en face de moi qu'entre deux mannequins dans une vitrine(...) chaque passager collait à un type corporel précis. Tous entraient dans un moule préétabli défini comme sain. Je me sentais comme une étrangère dans une galerie de miroirs. Un pays de miroirs.