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Citation de Babelutte52


Après la guerre, une fois rentré chez lui, il s’était mis à croire à la chance, voire au destin, car il n’y avait aucune explication logique à sa survie. Pourquoi un homme mourait quand un autre vivait ?
Il n’y avait aucune marque visible permettant d’identifier ceux qui rentreraient chez eux et ceux qui ne rentreraient pas. Peu importait d’où vous veniez , peu importait que vous soyez militaire de carrière ou volontaire ou conscrit. Quand s’était votre tour, c’était votre tour. Peu importait que vous soyez aimé ou méprisé, que vous alliez à l’église par conviction ou simplement pour pour voler l’argent de la quête, que vous vénériez votre mère ou la maudissiez plus que tout, que vous soyez un menteur, un escroc, un blasphémateur, que vous vous vautriez dans chacun des sept péchés capitaux ou que vous mettiez un point d’honneur à obéir à la lettre à chacun des commandements. La guerre n’avait pas de préjugés, pas de plan, pas de préférence. La guerre vous prenait tel que vous étiez, sans poser de questions.
Pourquoi ? Comment la décision était-elle prise ? Et par qui ?
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