Un « parfum d’hôpital » n’est pas nécessairement composé des mêmes ingrédients en tout lieu et en tout temps ; la seule exigence est que l’arôme vous soit étranger avant votre visite. L’odeur en elle-même n’est ni bonne ni mauvaise, mais le contexte dans lequel vous êtes plongé est pour vous
négatif, si bien que vous allez projeter cette négativité sur l’effluve objectivement neutre qui vous parvient – tel est le point central. Ainsi, « l’odeur d’hôpital » est vite associée aux sentiments que l’établissement génère et, via cette correspondance émotionnelle, elle acquiert une valeur déplaisante.