Merci ma puce. Ma mère a souffert, mais elle a fait tant bien que mal. Le plus important pour elle, c’était ses enfants. Elle est merveilleuse. J’ai eu beaucoup de peine pour elle pendant longtemps, car elle me disait toujours, « quand tu seras grand Johnny et que tu trouveras une fille que tu aimes et qui t’aime, il faudra en prendre soin car une femme, ça se chérie et ça se respecte, ça se comporte comme ça un véritable homme ! » Je savais que ce n’était pas ce qu’elle avait vécu. Elle, elle avait été abandonnée, humiliée et mon père avait brisé son cœur en mille morceaux. Je ne l’ai compris qu’une fois devenu grand. Aujourd’hui, elle a refait sa vie avec un homme bien, je suis heureux pour elle. Et moi je tente d’appliquer ces conseils avec toi.
Pouvez-vous me pardonner vraiment mon manque de raison ?
L’affection que j'ai consentie pour un garçon,
Mes tendres adoucissements.
Je ne suis plus une enfant.
Pouvez-vous comprendre ce qui m'est arrivé ?
Je suis tombée entre drame et conte de fées.
Alors vous savez c'était mon seul souhait.
J'ai voulu vivre pour l'aimer.
Ce n'était plus jamais l'un sans l'autre.
Tout au fond de moi il y a peut-être Stockholm.
Mais je l'ai fait de mon plein gré.
J'étais doublement emprisonnée, liée.
Pardonnez-moi,
Point de non-retour.
Pardonnez-moi,
La folie n'a d'égale que l'amour.
J'ai fui la réalité.
En tout cas votre fille va avoir besoin d'aide, c'est très dur de gérer psychologiquement un enlèvement et une séquestration. Si elle a effectivement ce syndrome, il est aussi possible que son agresseur lui, ait le syndrome le Lima, qui est le même processus que le syndrome de Stockholm, mais cette fois-ci de l'agresseur à la victime. Ce qui pourrait expliquer qu'ils aient tissé des liens, mais qui n'explique pas vraiment comment votre fille s'est retrouvée dehors au final...
JOHNNY
Ça ne veut pas dire que tu ne m’aimes plus fort ma puce, c’est juste que tu es moins folle que moi.
JO
D’accord, alors le fait que je veux sortir ne veut pas dire que je t’aime moins que toi c’est juste que tu es plus fou que moi !
JOHNNY
(il rit)
JO
(elle sourit en baissant la tête puis elle le regarde à nouveau)
Combien tu veux d’enfants ?
JOHNNY
... 4, 8 ou 12 ! (il lui sourit)
La jeune fille était pour le moment assez douce et il espérait que ça reste ainsi, car il s'était rendu compte qu'elle pouvait démarrer au quart de tour et vite passer d'une humeur douce et agréable à une attitude des plus têtues et des plus coléreuses. Mais pour le moment, à part quelques pics que Jo lançait à son colocataire sur son envie d'aller dehors et qui lui était interdite, elle était adorable.
Elle n'arrivait pas à croire ce qui s'était passé... Ce beau jeune homme qui lui avait souri et qui l'avait abordée c'était incroyable, inespéré... Mais elle était profondément déçue et dégoûtée d'avoir dû refuser son invitation. Des occasions comme celles-ci sont tellement rares et ça n'allait sûrement pas se reproduire de sitôt !
En sortant de la baignoire, elle se rendit compte que Johnny avait pris pour elle divers peignes, brosses, déodorants, parfums, sèche-cheveux et maquillages. Même si ce sont des choses qui font plaisir à toute fille en général, elle décida de ne pas s'emballer et de garder la tête froide.
J'ai cherché quelqu'un comme toi toute ma vie. Je me suis accroché à cette vie en me disant que quelqu'un comme toi existait et qu'un jour je te trouverais. Et aujourd'hui... Tu es là, mon étoile... Je t'aime, je t'aime ma belle étoile, tu as illuminé mon cœur.