Olive posait toujours des questions sur les parents. De nous tous, c'était celle qui se languissait le plus des siens, bien qu'ils fussent décédés depuis longtemps.
- Des parents adoptifs, a répondu Noor. Je n'ai jamais rencontré les vrais. Mais ça m'étonnerait que Tête-de-cul et Teena soient très malheureux si je ne reviens pas. Le mot "Tête-de-cul" a suscité quelques regards intrigués, mais mes amis ont dû supposer qu'il s'agissait d'un patronyme étrange, car personne n'a fait de commentaire. (p. 87)