Ecartant les grappes embaumées d'un laurier-rose, Vincenzo avança sur la terrasse.Et soudain son cœur s'arrêta de battre. Il venait d'entrevoir la seule femme qu'il avait crue disparue à jamais de sa vie.Dans la lumière dorée du couchant, les cheveux noirs d'Irena retombaient comme un voile de soie sur son T-shirt bleu lavande. Sa mince silhouette oscillait doucement sur de longues jambes dorées, largement dévoilées par une courte jupe de cotonnade blanche.Et Vincenzo put vérifier l'impact toujours aussi violent de cette femme sur ses sens.