L’air s’alourdit.
Vous vous dévisagez à présent, ta femme et toi, toi et ta femme, assis l’un à la place de l’autre à la table de votre cuisine.
Vous vous accrochez à la table.
Vous essayez de supporter ce qui vous arrive.
De vous supporter.
Vous n’osez pas encore vous parler.
Si vous aviez le cœur à rire, vous ririez sûrement.
Mais votre cœur est las et vous ne riez pas.
Tu es elle et elle est toi.
Pour une séparation, c’est raté.