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Citation de GeorgesOrson


Quand une page d'un livre lui rappelait son amour perdu, l'une ou l'autre des trois femmes de sa vie ou les trois en même temps, le libraire n'ayant aucune idée d'où envoyer la page ne l'arrachait pas.
Il l'apprenait par cœur, et se disait qu'un jour peut-être il pourrait, dans le visible ou l'invisible, leur dire, la leur transmettre, ou la leur faire comprendre.
Peu à peu, le libraire se transformait en un recueil de pages pour son amour perdu, pages plus belles les unes que les autres, et dont la beauté, à mesure qu'il la recueillait, embellissait sans qu'il le sache le libraire lui-même.
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