Rémi Gourrierec

c'est trop b

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Paris est la proie de phénomènes bizarres. Des gens se transforment d'une coup en "émergences". Des sortes de monstres qui attaquent tout ce qui bouge. Pour les combattre : Cosmos. Ce super-héro immobilise les émergences et sauve les parisiens. Une fois la crise passée, les gens infectés reprennent leur apparence normale mais ne gardent aucun souvenir de leur transformation. Personne ne sait qui est Cosmos, ni ce qu'il est. Il a cependant des compétences surdéveloppées.



Elias, Virgile et Oscar sont trois frères qui vivent avec leur père chauffeur de bus. Elias est le plus jeune et est fan de Cosmos. Un jour, il rentre avec Oscar après avoir vu le dernier film de Cosmos et croisent Virgile et son amie Bria.



Arrivés chez eux, ils découvrent le corps de Cosmos, blessé et inanimé. Sur le point d’appeler la police, ils découvrent que Cosmos est en réalité leur père...



Attention ! Gros coup de cœur ! Après m'être habituée au graphique qui est plutôt surprenant mais non moins agréable, on s'attache vite aux 3 frères et leur amie. Le scénario est ben ficelé, cohérent et le rythme, haletant. Malgré l'épaisseur des volumes (un peu moins de 200 pages), j'ai été tellement prise par ma lecture que je n'ai pas vu les heures passer.



J'attends le tome 3 avec impatience !
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Dans cette première publication, le superhéros Cosmos protège les habitants de Paris des émergences, des mutations génétiques spontanées transformant momentanément un habitant en un monstre plutôt méchant. Mais dans ce tome, le héros brille surtout par son absence. Étant dans le coma, ce sont ses trois fils qui prennent la relève…

Le jeune dessinateur a su emprunter à l’univers des comics américains leur art du suspens et du cliffhanger en fin de chapitre. L’entrée in medias res dans l’univers des superhéros montrent une certaine volonté de rattacher son univers aux comics tout en voulant s’en démarquer (une certaine ironie point dans la première planche). Rémi Gourrierec semble annoncer que son superhéros à la française n’a rien à envier aux Etats- Unis. Et il a raison. Impossible de s’arrêter au cours des 192 pages, chaque nouvelle planche invite à dévorer la suivante et ce jusqu’à la toute dernière page. Les dessins (yeux écarquillés), le noir et blanc et le découpage en sept chapitres empruntent à l’univers des mangas. Les plans et les dialogues rappelent quant à eux l’univers de la BD franco belge: plan cinématographique en plongée sur un cosmos étendu à terre, scène où l’image sans dialogue parle d’elle-même, un décor qui a toute son importance et ne se contente pas d’être flou… Le trait reste précis même durant les scènes d’actions qui restent faciles à suivre.
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Le point de départ de cette saga prévue en cinq tomes est assez simple. Trois frères découvrent le corps inanimé du super-héros Cosmos dans la cuisine de leur maison et constatent avec stupéfaction que derrière le masque de leur idole se cache leur propre père.



Si le récit principal invite à suivre ces trois frères qui vont tenter de faire soigner leur paternel sans qu’il se fasse démasquer, tout en essayant d’endosser son rôle de sauveur de l’humanité, Rémi Gourrierec, alias l’Esbroufe, propose également quelques histoires parallèles qui viennent habilement enrichir et complexifier l’ensemble. Ajoutez à cela une touche de fantastique liée à ces « émergences » qui transforment les humains en monstres et vous obtenez un récit dynamique et riche en rebondissements.



Si le décor urbain installe cette série dans le franco-belge, la thématique des super-héros se rapproche plutôt des comics. Afin de brouiller totalement les pistes, l’ensemble est servi dans le petit format souple de la collection shampooing, avec des personnages très manga et un dessin noir et blanc avec des niveaux de gris en trames de points.



Le résultat est une saga atypique, à la croisée des genres, qui se dévore à pleines dents... un « big crunch » bien divertissant !

sa al'aire d'etre bien

Grand fan de séries américaines et de mangas, le dessinateur mélange les genres. Un super-héros tout droit sorti d'un comic book. Un dessin clairement influencé par les mangas japonais et cet humour un peu décalé spécialité franco-belge : Rémi Gourrierec a trouvé son propre style
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Le point de départ de cette saga prévue en cinq tomes est assez simple. Trois frères découvrent le corps inanimé du super-héros Cosmos dans la cuisine de leur maison et constatent avec stupéfaction que derrière le masque de leur idole se cache leur propre père.



Dans ce deuxième volet, le récit principal invite à suivre ces trois frères qui vont essayer d’endosser le rôle de sauveur de l’humanité qu’incarnait leur père. Si la période d’apprentissage de ces « Teens Cosmos » permet de s’attacher encore un peu plus aux personnages principaux, Rémi Gourrierec, alias l’Esbroufe, propose également quelques histoires parallèles qui viennent habilement enrichir et complexifier l’ensemble. Ajoutez à cela une touche de fantastique liée à ces « émergences » qui transforment les humains en monstres incontrôlables et destructeurs et vous obtenez un récit dynamique et riche en rebondissements.



Cette histoire qui mêle habilement scènes du quotidien à des passages plus rythmés, où les trois super-héros en herbe tentent de prendre la relève de Cosmos, met également d’autres personnages en avant. Il y a tout d’abord Ernest, le collègue de leur père, qui gagne en importance et dont le rôle auprès de Cosmos devient de plus en plus clair. Mais il y a aussi de nouveaux protagonistes, tel que Claude Bélanger, ou l’émergence d’un groupuscule de fanatiques. Bref, suffisamment d’éléments pour ne pas s’ennuyer malgré une intrigue principale qui n’avance pas forcément très vite. Sans oublier le cliffhanger final qui donne envie de découvrir la suite au plus vite.



Si le décor urbain installe cette série dans le franco-belge, la thématique des super-héros se rapproche plutôt des comics. Afin de brouiller totalement les pistes, l’ensemble est servi dans le petit format souple de la collection shampooing, avec des personnages très manga et un dessin noir et blanc avec des niveaux de gris en trames de points.



Le résultat est une saga atypique, à la croisée des genres, qui se dévore à pleines dents… un « big crunch » bien divertissant !



Retrouvez cet album parmi les dix albums sélectionnés dans la catégorie "Meilleur scénario" des BDGest’Art.
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l'ennui n'a pas sa place ici et ce n’est pas le cruel mais ô combien efficace cliffhanger qui atténuera l’envie de de découvrir rapidement la suite.
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Rémi Gourrierec frappe donc juste et fort avec cette série prometteuse, ses héros attachants et son scénario haletant, laissant le lecteur avec un sentiment de frustration intense tant la suite se fait désirer sitôt la dernière page tournée.
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En optant pour un récit de longue haleine, mais sans sacrifier à une certaine densité narrative, Rémi Gourrierec se laisse le temps de développer un univers palpable, qui mêle habilement feuilleton de héros et chronique adolescente.
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Même si les sujets abordés et le fond de l’histoire ne sont pas très novateurs, les forces que nos quatre mini-héros vont développer pour remplacer au mieux Cosmos et les relations qu’ils entretiennent vont donner du dynamisme, ce qui rend ce premier album très efficace.
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