Nationalité : France
Né(e) : 1893
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Né(e) : 1893
Biographie :
Écrivain français.
Il a écrit sous les pseudonymes de "Laborde Guiche", "R. Laborde Guiche" ou "Thomas Estener"
L’intérêt de son œuvre est d’avoir situé ses deux premiers romans au Laos, pays souvent oublié de ses confrères littérateurs.
Le premier, "Pounah," publié en 1946, se passe dans la haute vallée laotienne de la Se Bang Hien, près de la ville de Tchépone.
Le deuxième roman laotien porte le nom de son héroïne, "Sao Bay", et est daté de 1946.
Écrivain français.
Il a écrit sous les pseudonymes de "Laborde Guiche", "R. Laborde Guiche" ou "Thomas Estener"
L’intérêt de son œuvre est d’avoir situé ses deux premiers romans au Laos, pays souvent oublié de ses confrères littérateurs.
Le premier, "Pounah," publié en 1946, se passe dans la haute vallée laotienne de la Se Bang Hien, près de la ville de Tchépone.
Le deuxième roman laotien porte le nom de son héroïne, "Sao Bay", et est daté de 1946.
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Citations et extraits (5)
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Tout à fait entre nous, le déluge a dû se limiter à une sérieuse crue de l'Euphrate, du Tigre, et de quelques cours d'eau de l'Asie mineure. Une catastrophe, certes, un cataclysme, même. Pas à l'échelle mondiale, toutefois !
- Cependant, la Bible...
-La Bible est moins une chronique qu'une chanson de geste. Un Monument poétique, en un mot. Comme telle, elle a recouru à l'hyperbole et à l'outrance. Elle n'en conserve pas moins sa valeur de Livre inspiré où le symbole remplace souvent l'exactitude absolue qui, humainement, est inaccessible...
- Cependant, la Bible...
-La Bible est moins une chronique qu'une chanson de geste. Un Monument poétique, en un mot. Comme telle, elle a recouru à l'hyperbole et à l'outrance. Elle n'en conserve pas moins sa valeur de Livre inspiré où le symbole remplace souvent l'exactitude absolue qui, humainement, est inaccessible...
Ce n'était pas que nos états-majors eussent prévu le genre de ces escarmouches. Ils ne firent qu'en prendre prétexte pour utiliser de vieux stocks d'armes périmées que l'Administration du Génie avait conservés dans nos arsenaux avec le même soin jaloux que nos arrière-grand-mères mettaient à garder en réserve leurs pots de confitures. (p. 185)
Au fond, nous sommes paradoxaux en diable ! reprit-il. Nous donnons aux indigènes les connaissances les plus propres à leur permettre de se rendre compte de nos profits ! C'est ainsi que nous nous exposons à leur jalousie future, une jalousie qui ne retiendra rien de ce que nous aurons fait pour eux, et qui établira un injuste bilan de ce que nous aurons pris ! p.159
Dès qu'il fut installé, le rameur de pointe repoussa de son aviron la paroi verticale du quai et prit, comme ses camarades, la position assise, prête à l'attaque du flot. Le chef de nage commanda le mouvement et l'esquif s'éloigna vers le milieu de la rivière. Il ne tarda pas à être pris par le jusant de l'Adour qui accéléra son allure et l'entraîna rapidement dans la direction de la mer. (p. 99)
Je détachai la musette-mangeoire et pris la selle sur mon bras. Mais les jeunes filles me débarrassèrent aussitôt. Sâo-Baÿ prit la selle qu'elle porta sur sa tête et sa soeur se chargea du sac de toile. Je m'arrêtai à point de protester en me rappelant que l'un des principes des Thaïs de la brousse pourrait être : "Ne jamais accomplir une tâche qu'une femme peut assumer." p.29
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