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Citation de lanard


lanard
19 septembre 2011
Je m'étonne (...) que ceux des communistes, il en est, qui s'obstinent à vouloir supprimer les caractères [de l'écriture chinoise], ne voient pas que, ce faisant, ils interdisent à la langue chinoise de jouer le rôle qui peut devenir le sien; de Leibniz à Margouliès, plus d'un homme averti a compris qu'intelligibles à l'oeil, sans qu'il soit besoin de les prononcer, les idéogrammes chinois constituent l'écriture internationale par excellence. La Chine qui, en cas de paix, sera dans soixante-dix ans [extrait d'une édition imprimée en 1964] la première puissance du monde et de loin la plus peuplée, aurait alors une chance, avec ses caractères, de fournir aux savants cet instrument qui leur fait si dommageable défaut. C'est se demander si l'obstination des communistes étrangers à vouloir remplacer par l'alphabet latin les idéogrammes chinois ne perpétuent pas la politique de ce Staline qui, redoutant la puissance d'une Chine communiste, fit ce qu'il put pour en retarder l'avènement. Pour moi, qui essaie de voir le monde comme il va, je ne serais pas fâché qu'une grande civilisation comme la chinoise, et qui fit tant de fois ses preuves, donnât aux pauvres hommes prisonniers de leur langues alphabétiques une instrument universel qui rendrait plus facile, incontestablement, cette "communication des lumières" qu'appelait de ses voeux Leibniz.
p. 157, La réforme du langage et de l'écriture.
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