La presse écrite a été remplacée, au niveau de l'influence, par les réseaux sociaux. Et la thèse des réseaux sociaux est la suivante: même la plus infime histoire mérite non seulement d'être écrite mais aussi partagée. Les réseaux sociaux ont réussi un gigantesque hold-up : nous passons nos journées à lire sur nos écrans des choses que nous n'aurions jamais pris la peine de lire dans les journaux ( ou dans les livres) et nous nous plaignons en permanence d'être trop occupés.
Interview de Jonathan Franzen