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Citation de Partemps


SŒUR DE JOUR, SŒUR DE NUIT 

Merci ma sœur
qui me réveille et rit
qui a vu vrai
mon visage et l’a reflété
par sa pâleur, silence.
Mes sœurs voient trop
sont très proches du lit

Dans l’édition posthume, les mots difficilement déchiffrables,…, elles voient
que dans mes yeux l’espace
s’arrête et enfonce en moi
ses […], voient que
le mur tombe sur moi
et me
les briques
dans
À mes sœurs, dont les noms
seront un jour aussi oubliés
par moi, pas pour le service,
les bienfaits, les compétences, mais
pour supporter un si fugitif
Enfoncer les aiguilles
jusqu’au manche
dans la chair
dépouillée 

se rendre à l’épouvante
ne pas lui résister
d’une clarté d’étoile la chair,
dans la bouche
le goût tiède,
une érection, un
membre bandé
doit encore exister
en ce monde, qui dans cette bouche
s’accorde
n’est pas, le désir
est infini, savoir
chacun sous soi, sur soi,
chacun qui est foncé, surtout rien
de clair, la chair est
suffisamment claire.
Sur ta poitrine j’ai
lu la messe,
dans ton œil
je me suis métamorphosée, une
colombe, je m’y suis introduite
en volant,
l’hostie était un
membre raide,
je ne comprenais rien,
seulement cette religion,
J’ai du génie
où d’autres
ont un corps
L’hostie, introduite dans la bouche 

le membre, et un
art qui ne déchire pas
les autres, les astres
et les astres des autres
les êtres humains sont infinis
ils ont, comme moi, le droit
de ne pas mourir.
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