CIMETIÈRE JUIF
Forêt de pierres, sans tombes distinguées, rien pour s’agenouiller,
et pour les fleurs rien. Une pierre y est si étroite, comme
se jetant au cou des autres, aucune sans penser aux autres,
et accordant aux vivants une fente de passage,
sans deuil, Qui atteint la sortie, n’a pas la mort,
mais le jour au cœur.