Je suis rentrée. La réalité que j'y ai trouvée, c'était, éparpillés sur le sol, des vêtements, des chouchous, un chargeur, des sacs en plastique, des boîtes de mouchoirs vides, un sac renversé. Rien d'autre. Pourquoi suis-je incapable de vivre normalement ? De vivre comme tout le monde arrive à le faire. Je n'avais pas décidé de laisser le chaos et la destruction s'installer. Je vivais ici, et c'était devenu un dépotoir. Je vivais, et ma famille avait été détruite.