Mascarenhas raconte qu'au début d'un voyage le capitaine de la galère sur laquelle il était embarqué avait chargé cinquante "gros bâtons" pour assurer la discipline des galériens, mais après à peine quinze jours "il ne restait plus un seul bâton : tous avaient été brisés sur le dos des captifs. On les frappait ensuite avec un câble goudronné". Même privés de leurs bâtons, les surveillants savaient comment maintenir une douleur constante : "Sous le moindre prétexte, ils font l'escurribanda, ce qui consiste à les jeter dans la coursie et à frapper dix à douze fois le dos nu de chacun avec un cordage goudronné, et les deux cent cinquante chrétiens d'une galère y passent l'un après l'autre, sans qu'aucun n'y échappe. "