Écoutez. La nuit dense laisse jusqu'à mes oreilles parvenir le gémissement d'un enfant martyr torturé par des parents luxurieux, à moins que cela ne soit le cri d'adieu d'un chat angora, embarqué malgré ses miaulements sur un transatlantique à destination lointaine et qui, tandis que le bâtiment longe pour peu de temps encore la côte, salue ses maîtresses sauvages, les chattes accroupies avec les yeux phosphorescents à la place des phares au risque d'induire en erreur les bateaux peu habitués aux récifs de ces parages !