L’Argonne ! Dieux du ciel, quels abysses et quelles cimes d’horreur renferment ce simple mot ! Traumatisé et mis en état de choc par les pilonnages d’artillerie. Des nuits et des jours qui n’en finissaient pas, un déferlement d’enfer écarlate au-dessus du no man’s land où je gisais, blessé par balle et le corps transpercé par les baïonnettes.