[...] La mort violente était le lot quotidien de la Brigade spéciale d’investigation, un service qui dépendait de la Police militaire royale mais dont les enquêteurs exerçaient en civil. Face à l’horreur, ses collègues et lui s’étaient toujours réfugiés dans l’humour. C’était le seul moyen de supporter la vue des corps déchiquetés. Les morts bien lavés, maquillés, allongés dans des boîtes tendues de satin étaient un luxe inconnu à la BSI.