AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roberto de La Torre (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Daredevil, tome 22 : Shadowland

Ce vingt-deuxième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel est consacré à l’arc intitulé Shadowland et reprend les épisodes #508 à #512, ainsi que l’épilogue « Shadowland: After the fall 1 ». Shadowland est un crossover dont l’essentiel a lieu dans Marvel Heroes Extra #7. Panini vous invite donc à vous procurer cette partie de la saga éditée en kiosque. Les plus courageux pourront même approfondir encore un peu plus leur connaissance de la saga en lisant le Marvel Monster consacré à Shadowland et les quatre épisodes de Marvel Universe Hors Série #10.



On retrouve donc Daredevil à la tête de la Main, pensant utiliser les redoutables ninja de cette organisation afin de faire régner l’ordre dans son quartier de Hells Kitchen. Ce plan foireux tourne cependant vite au vinaigre et c’est surtout la peur et la violence qui s’installent sur le quartier de New-York, tandis que notre ami Daredevil plonge encore un peu plus profondément dans les ténèbres. J’avais déjà eu beaucoup de mal avec la nouvelle orientation professionnelle de Matt Murdock lors du tome précédent, mais ici ça devient franchement ridicule. Ce Shadowland érigé en plein Hells Kitchen n’est pas du tout crédible et ces rues de Manhattan transformées en véritable champ de bataille ne tiennent pas la route. En transformant Daredevil en tueur violent, Andy Diggle dénature beaucoup trop notre justicier solitaire. L’empathie envers ce héros sombre et torturé disparaît au fil des pages et les actions de ses amis pour le ramener sur le droit chemin sont parfois assez risibles (la petite démonstration d’alpinisme de Foggy Nelson est à ce titre complètement ridicule).



Au niveau du graphisme, le travail de Marco Checchetto et Roberto de la Torre est à nouveau très bon, entièrement dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel (soulignons d’ailleurs l’excellent travail de Matt Hollingsworth au niveau de la colorisation). Un graphisme sombre et lugubre qui colle parfaitement à l’ambiance de Hell’s Kitchen et un nouveau costume tout de même assez réussi pour Daredevil.



Le plus mauvais tome de cette excellente saga !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          40
Daredevil, tome 21

Ce vingt-et-unième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe les épisodes #501 à #507 de la saga US. Rappelez-vous qu’on était passé à la numérotation originelle lors du fameux épisode #500 (380 épisodes de la première série + 120 de la deuxième).



Cet album contient deux arc, « The Devil's Hand » (4 épisodes) et « Left Hand Path » (3 épisodes). Le premier est l’œuvre d’Andy Diggle au scénario et de Roberto de la Torre au dessin, alors que le second est écrit par Andy Diggle et Antony Jonhston et dessiné par Marco Checchetto.



Le tome précédent marquait la fin du run d’Ed Brubaker ("Gotham central", "Criminal", "Incognito") et de Michael Lark ("Gotham central") sur la série Daredevil, sur une conclusion qui marqua les esprits. Si Brian Michael Bendis avait déjà fait très fort en emprisonnant Matt Murdock à la fin de son run, le cliffhanger proposé par Brubaker lors du tome précédent avait également de quoi surprendre les fidèles de DD. Tout le monde était donc très curieux de voir comment Andy Diggle (Hellblazer, Thunderbolts) allait exploiter le nouveau statut de Daredevil lors de ce tome. Si le héros proposé par Diggle demeure sombre et torturé, sa nouvelle orientation professionnelle chamboule tout de même solidement le personnage.



Le premier arc se déroule dans un New-York dirigé par Norman Osborn et montre un Daredevil à la tête de la Main, tentant de combattre des forces de l’ordre corrompues. Si la pilule sera plus facile à avaler pour les lecteurs de «Dark Reign : The List», les autres auront plus de mal à s’habituer à ce nouvel environnement Marvel. J’ai personnellement un peu de mal à me faire à l’idée d’un DD combattant les forces de l’ordre avec une telle violence et transformant les rues de Hell’s Kitchen en véritable champ de bataille. Déstabiliser l’organisation ninja de l’intérieur, ça passe encore, mais attaquer des policiers (certes corrompus) en compagnie d’une bande d’assassins et les mettre en cage, là, ça dénature un peu trop ce justicier solitaire.



Le second arc se déroule au Japon en compagnie du Tigre Blanc et montre un DD tentant de mettre les différents clans de la Main sur la même longueur d’onde. Dans cette histoire rythmée par les luttes intestines qui divisent la Main, Matt Murdock essaie d’imposer son autorité auprès des différents Daimyos. Un récit qui permet de mieux comprendre l’organisation de la Main et ses desseins.



Mais au final, malgré un héros un peu trop dénaturé, Andy Diggle livre un personnage sombre et torturé, dans la lignée de ses prédécesseurs, et continue de mettre à mal les personnages secondaires tels que Foggy Nelson et Dakota. Et puis, au niveau du scénario, cet album sert surtout à la mise en place de Shadowland, le prochain arc/cross-over à venir.



Au niveau du graphisme, le travail de Roberto de la Torre (dont le nom ne figure étrangement pas sur la couverture) est excellent, entièrement dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel. Un graphisme sombre et lugubre qui colle parfaitement à l’ambiance de Hell’s Kitchen. Malgré un décor nippon, le travail de Marco Checchetto est également bon. Et il faut une nouvelle fois souligner l’excellent travail de Matt Hollingsworth au niveau de la colorisation.



Un bon album, à cheval entre le cliff-hanger de Brubaker et l’arc de Shadowland !
Commenter  J’apprécie          10
Captain America - Marvel Deluxe, tome 5 : L..

Le cinquième tome de cette collection Marvel Deluxe poursuit le run d’Ed Brubaker entamé lors du second volet. Si le début du run (La Légende Vivante) m’avait enthousiasmé, la lecture du troisième tome (L’hiver Meurtrier) m’avait fait hésiter à poursuivre cette saga. Suite à de nombreux avis positifs, j’ai heureusement poursuivi l’aventure et littéralement dévoré le tome précédent (Le rêve est mort).



Ce cinquième volet, qui reprend les épisodes #37 à #48 de la série, est donc le deuxième qui se déroule après la mort de Steve Rogers. Si le volume précédent invitait à suivre le deuil et l’enquête des proches de Captain America, à la recherche des véritables commanditaires de cet assassinat, celui-ci invite à suivre les premiers pas de Bucky Barnes dans le costume de Captain America.



Celui qui était encore l’ennemi de Captain America au début du run de Brubaker doit dorénavant poursuivre l’œuvre de son ami et faire honneur au costume à la bannière étoilée. Dans un premier arc, il doit tout d’abord contrecarrer les plans de Crâne Rouge, d’Arnim Zola et du Docteur Faustus, qui manipulent le sénateur Gordon Wright afin d’en faire le nouveau Président des États-Unis. En parallèle, le lecteur suit également le sort de Sharon Carter, qui est toujours retenue prisonnière par Crâne Rouge. Lors du deuxième arc, Bucky range provisoirement son costume de Captain America pour aller affronter quelques démons du passé. Dans cette histoire (légèrement capillo-tractée) qui implique la Torche Humaine (Jim Hammond), Bucky doit affronter Batroc, l’Homme sans Nom et le Professeur Zhang Chin.



Le run d’Ed Brubaker continue donc de mêler efficacement récit d’espionnage et action super-héroïque, avec une petite touche de fantastique. La série doit certes se passer de son personnage principal, mais Brubaker a encore quelques surprises dans son sac, comme laisse suggérer la couverture de cet album, où deux Captain America s’affrontent. Un de perdu… et déjà deux de retrouvés. Brubaker se sert aussi habilement de la mythologie de ses personnages, intégrant plusieurs éléments/personnages beaucoup plus anciens à son intrigue.



Visuellement, le travail de Steve Epting au dessin est toujours aussi remarquable et ses quelques suppléants (Roberto De La Torre et Luke Ross) ne sont pas en reste.



Un bon tome !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
Doctor Mirage

Les amateurs d’ésotérisme seront ravis par ce concentré d'actions tonitruantes, présentant une héroïne adepte d'occultisme à la recherche de l'esprit de son défunt mari au cœur du Monde des Morts. Une trame bouleversante appuyée par une qualité graphique envoûtante signée Roberto de la Torre.
Lien : https://www.actuabd.com/Doct..
Commenter  J’apprécie          00
Doctor Mirage

Avec Doctor Mirage, Valiant développe un récit accessible sur l’occultisme [...] Graphiquement très réussi, Doctor Mirage séduit par son atmosphère étrange. Les thèmes brassés par cette BD – l’amour par-delà la mort, l’occultisme - sont susceptibles d’intéresser bien au-delà des amateurs traditionnels de comics.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Doctor Mirage

C'est passionnant et troublant [...] Doctor Mirage reste un album assez atypique, bourré d'un charme étrange, presque envoûtant. On a très envie d'y revenir aussitôt que possible ! Très conseillé !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Shadowland : La chute de Daredevil

Une nouvelle édition idéale pour (re)découvrir cette aventure de Daredevil qui marque un tournant dans sa carrière.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Daredevil, tome 22 : Shadowland

Vous pourrez [..] admirer les belles couvertures originales signées John Cassaday. Un régal pour les yeux. Une ère se termine en beauté pour le justicier Daredevil. Un nouveau cycle s'ouvre et nous fera prendre une nouvelle route. Une saga à ne pas manquer.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roberto de La Torre (21)Voir plus


{* *}